Dans les partis politiques, il y a beaucoup de personnes qui font un sacrifice de fou, qui prennent de leur temps de vie personnelle. Enfin, moi, je trouve ça vraiment… Ça me bouleverse.
Cet engagement au service de la société est vraiment très important. Quand on voit le nombre de commissions dans les partis politiques, chez les jeunes, chez les aînés qui, à chaque fois qu’il y a une élection, vont faire le programme culturel, économique, environnemental et machin,
Est-ce que vraiment ces travaux sont pris en compte ?
De mes yeux, j’ai vu des rapports de mois et de mois de travaux de personnes câblés en commissions qui passaient à la poubelle directement. Et en fait, le même programme de la même élection est fabriqué par trois assistants parlementaires ou trois personnes de je ne sais pas quel cabinet qui va faire le truc.
Est-ce qu’on peut arrêter ce gâchis monumental ? Est-ce qu’on peut se payer le luxe que toutes ces personnes qui veulent servir, veulent vraiment contribuer à notre destinée commune, repartent en mille morceaux, repartent désespérés parce qu’ils ont vu, repartent avec leurs idées, leurs énergies, comme ça ?
On est fous. En fait, on a un problème. Encore une fois, vu les enjeux, est-ce qu’on peut se permettre ce luxe de ce gâchis impressionnant ? Donc, oui, c’est super qu’il y a des acteurs qui arrivent.
Je pense que ce n’est pas non plus complètement fou que ça se passe en dehors des partis. Parce qu’en fait, pour moi, le vrai bon critère pour juger un programme qui prépare à des responsabilités politiques, c’est dire est-ce que ce programme est fait pour avoir des politiques des nouveaux politiques, des nouveaux visages qui sont comme ceux d’aujourd’hui ?
Et dans ce cas-là, ça ne sert à rien, juste on change de tête, et quel intérêt ça a ?
Ou alors on s’entraide, on prépare des nouveaux visages qui vont apporter de nouvelles pratiques. Et là, ça change tout.