Un magnifique évènement de campagne autour de nos 2 piliers pour tenir le cap pendant les 5 prochaines années :
- Fédérer la 2ème circonscription dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat et des 17 objectifs de développement durable de l’ONU à horizon 2030, dans chaque loi et sur notre territoire.
- Installer le 1er mandat délibératif à l’Assemblée nationale.
Je vous propose d’embarquer dans ce voyage que nous avons fait dimanche 15 mai avec un grand nombre d’habitantes et habitants de la circonscription, venues par curiosité, pour s’informer sur la route nouvelle que nous traçons depuis 7 mois, ou pour participer à une toute première délibération de la 2ème circonscription de Paris, et pour entendre des voix reconnues dans les défis immenses de notre époque.
Merci aux paroles très fortes de nos invitées et invités, qui se mobilisent dans la société civile, dans les entreprises, dans les universités, en politique autour de ces deux grandes feuilles de route, les plus pertinentes et les plus crédibles à ce jour, car non partisanes, négociées pendant des années à l’ONU.
J-25 pour installer à l’Assemblée cette route nouvelle en politique !
Toutes et tous sur le pont !
William Aucant, membre de la Convention Citoyenne pour le Climat et conseiller régional des Pays de la Loire :
« Ça a été une claque politique de voir pour de vrai ce qu’était l’inaction politique délibérée. Claque climatique, claque démocratique. Et il y a une nécessité d’avoir des députés qui viennent se dresser face à cette inaction politique et être force de proposition. Moi, je crois à ta démarche Quitterie. Je la vois avec beaucoup de bienveillance depuis des mois et des mois sur les réseaux sociaux. Bravo ! »
Quitterie de Villepin :
« Je me suis aussi rendu compte que les ODD étaient incarnés politiquement dans plein de pays du monde et pourquoi pas chez nous ? Parce que nous, on est toujours plus intelligents que les autres ? Bien non, je ne crois pas. »
Vaia Tuuhia : déléguée générale de l’association 4D, anime le projet OurLife21 pour stimuler ODD et Accord de Paris dans le quotidien des gens. Elle est vice-Présidente de Climate Chance, réseau des acteurs non étatiques engagés pour le climat.
« L’alerte, vous la connaissez, elle est là depuis un certain temps.
Moi, ce qui m’intéresse c’est la connaissance, la donnée, pour pouvoir justement la décrypter et s’assurer que tout le monde peut jouer le jeu et ne se sente pas écrasé par des textes, mais se sente acteur. Parce qu’après la prise de conscience, il y a la prise de puissance. Ces 17 objectifs de développement durable, aujourd’hui, ce sont 17 défis pour pouvoir mettre le monde dans la bonne direction. Quand on parle des objectifs de développement durable dans la rue, on peut dire je fais, tu fais, nous faisons et ça, ça donne de l’espoir. Ça donne aussi de la lisibilité dans ce monde hyper complexe. Je trouve que c’est énorme de pouvoir le porter au niveau politique. »
Fabrice Bonnifet : président du C3D, le Collège des directeurs du développement durable et administrateur de The Shift Project. Directeur Développement Durable & QSE (Qualité-Sécurité-Environnement) du Groupe Bouygues.
« Ce qu’on pousse au sein du C3D et aussi au Shift Project, c’est une reconfiguration complète de notre logiciel économique, à commencer par la façon de compter la valeur. Car vous savez aujourd’hui que plus on pollue, plus on gagne d’argent. C’est ça le modèle qui domine partout sur la planète. Le principal mot qu’il faut retenir, c’est comment on va mettre en place la sobriété, la sobriété choisie par tous. On doit ralentir et générer le besoin du non-besoin. Tout ce qu’on a émis dans l’atmosphère, les 2360 gigatonnes de CO2, on ne va pas l’enlever demain matin. Donc attention à ceux qui vont vous raconter des carabistouilles sur la croissance verte. Attention à ceux qui vont vous raconter aussi que le techno solutionnisme va nous permettre de sortir de l’ornière. Là, ce sont des menteurs, c’est faux. On aura besoin, bien sûr de la technologie. Mais surtout, ce qu’il faut arriver à mettre en place, c’est de rendre désirable la sobriété, rendre désirable le besoin du non-besoin. Il n’y a pas d’autre alternative. »
Camille Etienne : activiste pour la justice sociale et climatique. Elle cherche à diffuser massivement des imaginaires à impact positif et à mobiliser citoyens et citoyennes sur les questions de société et d’environnement en faisant collaborer experts, faiseurs et créateurs.
« Il y a une partie qui est de donner accès à la connaissance. Je pense que le savoir est un immense privilège, qu’il faut qu’on en prenne conscience. Moi, c’est parce que j’ai pu avoir à prendre un ascenseur social. Mes parents n’ont pas fait le bac, mais je me suis retrouvée dans la meilleure école de Paris. Qu’est-ce que j’en fais de ça ? J’étais boursière, l’État a payé pour que j’ai cette connaissance. Qu’est-ce que j’en fais ? Est-ce que, égoïstement, je la garde pour enrichir mon capital économique et culturel ? Où est ce que je me sens investie de cette mission de penser plus grand que moi-même et donc de donner accès à la connaissance ? Donc on essaye de vulgariser les rapports scientifiques du GIEC et plein d’autres.
Il y a des biologistes qui nous ont contactés, par exemple sur la question de l’exploration des fonds marins, en me disant c’est en enfer, personne ne connaît ce qui se passe. »
« Ce qui guide tout ce que j’ai envie de faire, c’est de faire réaliser aux gens qu’ils ont le pouvoir. Ce à quoi on fait face et vertigineux et ce à quoi on fait face et absolument nouveau dans l’histoire de l’humanité. Et donc, précisément, il va falloir qu’on ait toutes les intelligences possibles, tout le talent et l’audace des gens présents ici. Il, des gens qui ne sont et surtout des gens qui ne sont pas encore ici pour voir en fait le monde à travers un tout nouveau paradigme. »
Louis Fidel : étudiant, est membre fondateur d’HEC Transition et animateur Fresque du Climat.
« Je vais vous raconter que ça bouge aussi dans des endroits où on ne s’y attendrait pas forcément. Initialement, je suis étudiant à HEC Paris et en ce moment, dans le petit monde des écoles de commerce, ça bouge pas mal, franchement. Il y a l’école de commerce de Grenoble. Ils ont pris le statut de société à mission à l’EM Lyon. Il y a de plus en plus de cours qui se développent à l’ESCP. Ils ont accueilli il n’y a pas très longtemps une conférence fleuve sur la décroissance. Pendant 3 h, avec beaucoup de gens, des professeurs. On voit que ça bouge aussi à l’ESSEC. Ils multiplient les partenariats avec le Campus de la transition, pour ceux qui connaissent. Ça bouge dans beaucoup d’endroits. Clou du spectacle à Audencia en ce moment, ils ont missionné le Shift Project pour aller retaper, réfléchir, réinventer ce que doit être une école de commerce au XXIᵉ siècle. À HEC, on en est arrivé à fonder ce Club de transition alumni à l’intérieur, qui discute avec tout le monde, mais qui essaye de mêler un peu le bouillonnement d’une jeune génération d’étudiants et de jeunes diplômés qui veulent faire tout bouger avec ceux qui ont les moyens d’apporter les précisions. »
Quitterie de Villepin :
« En aucune mesure, nous N’avons pu faire de cette élection présidentielle ce qui nous rassemble, ce qui nous fédère et ce qui va impacter la suite des événements. Et donc oui, le troisième tour, c’est cette élection législative. Et ce troisième tour, ce serait super si on pouvait avoir des députés qui pensent par elles-mêmes ou eux-mêmes. Ce serait super que ce ne soit pas des députés godillots. Que ce ne sont pas des gens qui sont élus parce qu’il y a la photo d’Emmanuel Macron ou Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon sur leurs affiches. Parce que le problème de ça, c’est que ces personnes ne se sentent même pas légitimes, parce qu’elles savent que si elles sont là, c’est grâce à cette photo et pas pour leur travail de terrain, pas pour le lien qu’elles ont renoué avec les personnes, pas par leur travail de légitimité, de construction. Ce qu’on essaie de faire ici, c’est que si ça devait passer le 19 juin, c’est une voix indépendante, forte et qui soit légitimitée, par un travail de synchronisation et d’accélération des efforts.
Adélaïde Charlier, activiste belge, coordinatrice francophone du mouvement Youth for Climate :
« J’étudie à Bruxelles les sciences politiques et les sciences sociales et je fais partie du mouvement Youth for Climate des jeunes pour le climat. J’ai commencé mon engagement comme ça à faire grève, donc refusé d’aller à l’école pour aller dans les rues parce que j’ai vu qu’il y avait un écart énorme entre ce que nous répétait la science et ce qui était vraiment fait dans la société, ce qu’on arrivait à mettre en place dans le monde politique, dans le monde privé et donc cet écart est juste impossible à vivre. Et on veut pouvoir en tout cas se mobiliser et mettre en avant le sujet de l’urgence climatique, le sujet mis en avant par des scientifiques. Ce qui est très très dur à entendre pour les jeunes générations, c’est que ce sujet de l’urgence climatique, il est présent depuis avant notre naissance, même bien avant notre naissance. »
Yves Mathieu : garant de la délibération : fondateur et co-directeur de l’agence Missions Publiques, spécialisée dans la participation citoyenne et les innovations démocratiques.
« Je dois dire que les échanges ont été pendant cette heure et demie, ont été nourris chacun et chacune a pris la parole. Ça s’est fait avec une équipe d’animation que je voudrais féliciter pour la qualité de son sourire, de son professionnalisme et de son écoute des participants. Parce que le rôle d’un animateur dans une démarche comme celle-là, c’est de se mettre en retrait et donner toute la place à ceux qui parlent, c’est à dire les citoyens. Et ça s’est passé de manière admirable. Donc bravo ! »
Solène, habitante du 5ème arrondissement, membre du panel de délibération :
« Merci à Quitterie et à son équipe de nous avoir permis de travailler sur des sujets aussi stimulants. Et merci surtout de nous avoir fait nous rencontrer. Parce que même si on n’habite pas forcément loin, on ne se connaissait pas. Et j’espère qu’on pourra rester en contact après. »
Quitterie de Villepin :
« Pour se qualifier au premier tour, c’est 8500 voix et on pense qu’on a fait le job pour y arriver. Donc chaque voix va compter pour se qualifier au premier tour.
Dans ce cas-là, on pense que ça peut marcher le 19 juin et qu’on a des bonnes chances de l’emporter. Donc voilà, l’action de chacune et chacun est déterminante.
On compte sur vous et vous pouvez aussi compter sur nous.
Je pense que vis à vis de nos enfants, nous pourrons dire que oui, c’est possible d’avoir une forme de démocratie plus aboutie. »