Dominique Rousseau, constitutionnaliste, et professeur émérite de droit public à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne était l’invité de l’Assemblée locale de la deuxième circonscription. Théoricien de la démocratie continue et du mandat délibératif, il s’est montré particulièrement intéressé par la mise en pratique de ses théories que nous proposons.
Quitterie de Villepin, qui enseigne l’ innovation civique et démocratique aux 4ème et 5ème années de Communication publique et politique de l’ECS, et son équipe passionnée de démocratie travaillent depuis plusieurs mois avec les habitantes et habitants, à partir des meilleurs travaux de l’époque sur la démocratie en France et dans le monde, pour installer le premier mandat délibératif, afin de réparer la démocratie.
Pendant 6 mois, nous construisons une Assemblée locale délibérative actionnable dès le début du mandat. Nos travaux sont aussi accompagnés depuis le début par des étudiantes et des étudiants du Master Ingénierie de la concertation de Loïc Blondiaux, inspirés des retours d’expérience des meilleures innovations démocratiques partagées notamment par Démocratie Ouverte et Fréquence commune, l’Assemblée citoyenne de Poitiers, les Conventions Citoyennes nationale ou régionales…
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Quelques mots de Dominique Rousseau sur la campagne, suite à son audition publique à l’Assemblée locale délibérative de la deuxième circonscription de Paris organisée par Quitterie de Villepin et son équipe le 12 décembre. Un regard encourageant sur cette nouvelle route politique que nous construisons pas après pas, sereinement et avec détermination :
« C’est une initiative courageuse. C’est une initiative intelligente.
C’est une initiative qui devrait faire tâche d’huile, si vous me permettez cette expression, dans la mesure où elle manifeste la prise de conscience d’abord de la crise de la démocratie et que reconnecter les élus avec les citoyens peut être un moyen de surmonter cette crise.
C’est intelligent puisqu’il y a une prise de conscience de la méfiance. Et il y a la réponse qui est donnée par ces assemblées primaires locales qui visent à créer un lien dans la durée en continu avec les citoyens.
Je pense que c’est effectivement une bonne voie pour restaurer la confiance entre les citoyens et leurs représentants. »