Quitterie de Villepin lance une grande consultation citoyenne

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Quitterie de Villepin lance une grande consultation citoyenne auprès des habitantes et des habitants de la deuxième circonscription de Paris – 5ème, 6ème et 7ème arrondissements – pour les associer à la configuration du mandat de leur députée.

 

Bonjour à toutes et à tous.

Grâce à vous toutes et à vous tous, grâce aux donatrices et aux donateurs, nous avons pu mettre sur pied une grande consultation qui va donner à voir, dans le cadre de la campagne législative que je porte, la façon dont je souhaite travailler avec les habitants et les habitantes.

Comme vous le savez, je n’appartiens pas à un parti politique.  Je ne représenterai pas un parti politique. Mon parti pris, c’est travailler avec les habitants, les habitantes de ma circonscription, relier ce mandat parlementaire à des délibérations collectives.

On lance cette grande consultation qui arrive dans les 72 000 boîtes aux lettres de la circonscription pour les 100 000 habitantes et habitants pour les interroger. Ça ne se fait pas pour les législatives, c’est assez inédit : les associer à des questions essentielles pour la configuration du mandat.

On va leur demander, par exemple, quel est leur lien actuel avec leur député ; s’ils pensent que l’Assemblée nationale est forte, faible ou que le rapport de force avec le gouvernement est équilibré ; si c’est satisfaisant, insatisfaisant.

On va aussi travailler sur leurs grandes attentes, sur les plus grands défis. Notamment, on parle du climat, on parle aussi des objectifs de développement durable, notamment la faim, la pauvreté, l’éducation, l’égalité entre les sexes, l’économie, la biodiversité.

Donc, on va vraiment les interroger sur qu’est-ce qu’elles veulent et ils veulent mettre en avant dans la prochaine mandature.

Et puis, on va venir sur des questions qui peuvent paraître techniques et pourtant qui font l’essentiel du mandat parlementaire. On va demander aux habitantes et aux habitants de choisir la commission dans laquelle je siégerai de juin 2022 à juin 2027.

Ce choix est habituellement complètement discrétionnaire ou à la députée ou au groupe parlementaire. Et là, on aimerait changer ça. Que l’essentiel du travail d’une ou d’un parlementaire se fait dans l’une des huit commissions, les habitantes et les habitants soient vraiment associés à ce choix-là. Et donc, c’est à vous de venir élaborer votre préférence sur : est-ce qu’il faudrait que je siège dans la commission des Affaires sociales, du développement durable, des affaires culturelles et de l’éducation, la Commission du budget, des Affaires étrangères, la Commission des lois.

Bref, ces huit commissions, vous allez vraiment dire si vous êtes très favorable, favorable, indifférent ou défavorable. Et puis, enfin, une dernière question qui nous paraît aussi essentielle. Vous le savez : encore une fois, je me présente sans parti politique, ce qui induit du coup peut-être de siéger en tant que non-inscrite.

Est-ce que ça vous paraît un scénario qui est souhaitable ? Est-ce que vous pensez que c’est effectivement bien d’être parmi les non-inscrites, d’être plus libre, mais effectivement, d’avoir moins de poids en termes de moyens parlementaires.

Ou alors, est-ce que vous me donneriez mandat pour aller chercher 14 autres députés pour monter un groupe parlementaire ?

Première hypothèse : sur les innovations démocratiques. Fédérer quatorze autres parlementaires qui, comme nous ici, vont monter une assemblée locale citoyenne.

Ou alors, autre option, c’est fédérer 14 ou 15 autres députés ou plus, en tout cas minimum, qui se fédéreraient autour de cette feuille de route politique que représentent l’Accord de Paris sur le climat et les objectifs de développement durable 2030.

On attend vos réponses nombreuses.

C’est une chance que nous nous offrons collectivement et nous qui portons le projet, mais aussi vous de venir répondre à des questions qui ne vous sont absolument jamais posées.

Nous vous souhaitons une très bonne journée et avec impatience de vous lire.

Vous nous trouverez aussi, évidemment, en plus des boîtes aux lettres : par mail, mais aussi sur le terrain, sur les marchés, devant les écoles, en porte à porte, pour porter cette nouvelle façon de faire la politique.